Le 16 juillet 2025, un concert de Coldplay à Foxborough aurait dû rester un moment de musique et de divertissement. Pourtant, pour Andy Byron, CEO de la société technologique Astronomer, cette soirée a marqué un tournant inattendu dans sa carrière. En quelques secondes, une scène filmée par la caméra du stade a bouleversé non seulement sa réputation, mais aussi tout l’écosystème de son entreprise.
Les Faits : De la “Kiss Cam” à la Démission
Durant le spectacle, Andy Byron est apparu sur l’immense écran du stade dans une embrassade intime avec sa collègue Kristin Cabot, cheffe des ressources humaines d’Astronomer. La complicité affichée devant des milliers de spectateurs et, surtout, la diffusion virale du clip sur Internet, ont vite fait émerger des interrogations sur la nature de leur relation — d’autant que les deux protagonistes sont mariés chacun de leur côté.
Le chanteur Chris Martin a, de façon ironique, lancé « Soit ils ont une liaison, soit ils sont très timides », renforçant la curiosité du public et alimentant les conversations sur les réseaux sociaux où le hashtag #ColdplayAffair a explosé.
L’ampleur du scandale
Face à l’ampleur du scandale et à la pression médiatique, Andy Byron a démissionné quelques jours après.
Dans son communiqué, Astronomer insiste sur « la nécessité pour ses dirigeants d’incarner exemplarité et responsabilité, standards qui n’ont pas été respectés récemment »
La Suite pour Astronomer
De manière transitoire, Pete DeJoy, cofondateur et directeur produit d’Astronomer, a été nommé CEO par intérim le temps que l’entreprise se cherche un nouveau leader. L’organisation affirme que ses priorités restent « la mission et le service client », malgré ce coup dur pour son image et sa culture interne
Dans une époque où la frontière entre sphère privée et sphère publique n’a jamais été aussi ténue, cette histoire rappelle que chaque geste peut avoir des répercussions majeures bien au-delà du cercle personnel, surtout pour celles et ceux qui occupent des postes de responsabilité. Mais elle questionne aussi notre rapport collectif à la viralité, la transparence, et à l’éthique du numérique